La conscience que nous, personnes humaines, faisons partie de l’écosystème, au même titre que les autres êtres vivants, guide mon travail.
Pourquoi la biodiversité?
La diversité de toutes les espèces, végétales, animales, fongiques et autres, sous-tend le fonctionnement des écosystèmes, par les relations très complexes qui lient les espèces entre elles et avec leur milieu, c’est en cela que la biodiversité est vitale.
Nous sommes tous interdépendants avec les autres organismes vivants avec lesquels nous avons co-évolué.
Sur les toits végétalisés, cette biodiversité n’est possible que sur une épaisseur de substrat suffisante: voir à la page Cahier des charges.
Parmi les bienfaits écologiques des jardins suspendus aménagés par les étages buissonniers, citons les suivants:
La contemplation d’un paysage changeant sur le toit, nous remet en contact avec le vivant, ses variations infinies. Avec ce qu’il y a d’essentiel en nous. Sa présence vitale nous entraîne bien au-delà de l’émotion esthétique. Elle nous plonge dans de bonnes dispositions, nourrit notre imaginaire, la réflexion, le rêve, la créativité et favorise nos facultés d’adaptation. Par ailleurs, des études ont montré que la présence de végétation en ville, à proximité immédiate du logement, vue par la fenêtre par exemple, diminue la violence familiale et sociale.
Cette toiture-jardin a aussi une fonction sociale puisqu’elle profite à tous les voisins qui l’aperçoivent de chez eux.
L’intensification du maillage vert de la ville: chaque nouveau tronçon de corridor écologique facilite la circulation des espèces d’oiseaux, d’insectes, d’invertébrés, de plantes. Et ce, d’autant plus que ces petits « patchs » de végétation sont reliés d’une façon ou d’une autre aux écosystèmes au sol, parcs, forêts… Ces îlots de végétation riche attirent rapidement une faune très variée.
La création d’un micro-climat: le jardin suspendu absorbe les pluies abondantes pour les restituer en période de sécheresse par l’évapotranspiration des plantes, surtout s’il est raccordé à une citerne d’eau de pluie, rafraîchissant ainsi l’air ambiant. Il contribue ainsi à limiter les inondations, l’engorgement des égouts.
Le jardin aérien purifie l’air en absorbant polluants et poussières.
Il peut aussi agir comme puits de carbone, si le substrat est profond, la végétation haute, ce qui permet à la matière organique de s’accumuler au fil du temps en formant un nouveau sol sous les plantes.
Le jardin suspendu se prête, sous certaines conditions, à la culture de plantes comestibles, médicinales, aromatiques, tinctoriales, textiles, etc.
Remarque: Si la végétalisation des toits à forte biodiversité telle que décrite ci-dessus contribue au maillage écologique de la ville, elle ne remplace pas les espaces naturels perdus au sol, à fortiori les zones boisées et/ou humides, et ne peut en aucun cas servir à justifier la destruction de ces habitats précieux aux prétexte qu’elle les compenserait.